Le nouveau statut de la Palestine à l'ONU: un soufflet pour l'Amérique
30 novembre 2012
Alors que le monde se félicitait hier du nouveau statut donné par le Conseil de l'ONU à la Palestine "d'Etat observateur non membre", les médias et politiques américains réagissaient avec beaucoup plus de réserve. Il semble en effet que la superpuissance fasse partie des rares pays occidentaux à être mécontents de ce triomphe de la diplomatie palestinienne.
Le titre du New York Times est sans appel ce matin : la promotion de la Palestine par l'Assemblée de l'ONU est avant tout « un soufflet aux Etats-Unis » et ce sont 138 pays qui ont voté pour ce que le quotidien considère comme « une critique tranchée envers les Etats-Unis et Israël ». Sur les 193 pays votants, 41 se sont abstenus et seulement neuf ont voté contre, ce qui semble être « un soutien impressionnant envers les Palestiniens dans ces temps difficiles.»
Désormais, les Palestiniens auront davantage « d'outils pour défier Israël » sur la légitimité de ses occupations dans les territoires occupés au regard du droit international : « Cette idée effraye les Israéliens, qui craignent que les Palestiniens demandent une enquête sur leurs pratiques dans les territoires occupés largement considérés comme des violations du droit international »
Ces propos rejoignent les réactions des diplomaties américaines et israéliennes, ouvertement hostiles au nouveau statut international de la Palestine comme l'a déclaré Netanyahu, pour qui cette « décision ne change rien sur le terrain » au contraire, « ça n'avancera pas l'établissement d'un Etat palestinien, ça le repoussera ». Même son de cloche de la part de Hillary Clinton qui a considéré cette décision comme « malheureuse et contre-productrive » en ajoutant que « cette résolution ne [faisait] pas de la Palestine un Etat.»
Pourtant selon le Washington Post, c'est bien une « reconnaissance limitée de son indépendance » accordée « à une écrasante majorité » par l'Assemblé générale de l'Onu aux Palestiniens qui devraient désormais jouir des « privilèges limités d'un état » et notamment celui de recourir à la Cour Pénale Internationale. Le risque étant pour les Etats-Unis et Israël de voir les territoires palestiniens « placés sous la juridiction internationale » et qui pourrait mener « à la poursuite judiciaire de soldats israéliens.» ...
Alors que le monde se félicitait hier du nouveau statut donné par le Conseil de l'ONU à la Palestine "d'Etat observateur non membre", les médias et politiques américains réagissaient avec beaucoup plus de réserve. Il semble en effet que la superpuissance fasse partie des rares pays occidentaux à être mécontents de ce triomphe de la diplomatie palestinienne.
Le titre du New York Times est sans appel ce matin : la promotion de la Palestine par l'Assemblée de l'ONU est avant tout « un soufflet aux Etats-Unis » et ce sont 138 pays qui ont voté pour ce que le quotidien considère comme « une critique tranchée envers les Etats-Unis et Israël ». Sur les 193 pays votants, 41 se sont abstenus et seulement neuf ont voté contre, ce qui semble être « un soutien impressionnant envers les Palestiniens dans ces temps difficiles.»
Désormais, les Palestiniens auront davantage « d'outils pour défier Israël » sur la légitimité de ses occupations dans les territoires occupés au regard du droit international : « Cette idée effraye les Israéliens, qui craignent que les Palestiniens demandent une enquête sur leurs pratiques dans les territoires occupés largement considérés comme des violations du droit international »
Ces propos rejoignent les réactions des diplomaties américaines et israéliennes, ouvertement hostiles au nouveau statut international de la Palestine comme l'a déclaré Netanyahu, pour qui cette « décision ne change rien sur le terrain » au contraire, « ça n'avancera pas l'établissement d'un Etat palestinien, ça le repoussera ». Même son de cloche de la part de Hillary Clinton qui a considéré cette décision comme « malheureuse et contre-productrive » en ajoutant que « cette résolution ne [faisait] pas de la Palestine un Etat.»
Pourtant selon le Washington Post, c'est bien une « reconnaissance limitée de son indépendance » accordée « à une écrasante majorité » par l'Assemblé générale de l'Onu aux Palestiniens qui devraient désormais jouir des « privilèges limités d'un état » et notamment celui de recourir à la Cour Pénale Internationale. Le risque étant pour les Etats-Unis et Israël de voir les territoires palestiniens « placés sous la juridiction internationale » et qui pourrait mener « à la poursuite judiciaire de soldats israéliens.» ...
Le Retour en force d'Obama au Proche Orient
23 novembre 2012
Obama a envoyé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton mardi 20 novembre en Israël pour assister aux négociations en vue d'un cessez le feu entre israéliens et le Hamas. Un geste fort qui montre l'importance des enjeux de ces négociations pour le président tout juste réélu qui espère renforcer son influence dans la région.
Après une semaine de violences de part et d'autres de la bande de Gaza et un attentat qui a fait plus de 21 blessés à Tel-Aviv ce jeudi 22 novembre, une trêve a finalement été annoncée ce soir par les Etats-Unis.
Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre israélien, a réaffirmé que l'engagement de Washington envers la sécurité d'Israël était "solide comme un roc".
Dès l'éruption des violences dimanche 11 novembre, Obama avait déclaré son soutien à l'Etat juif, en accusant le Hamas d'être à l'origine de la dégradation de la situation mais avait néanmoins critiqué l'éventualité d'une invasion de la bande de Gaza émise par Netanyahou. Après une semaine de violences et des négociations à la peine, le président américain, en déplacement en Asie en début de semaine avec sa secrétaire d'Etat, a finalement décidé de l'envoyer au Moyen-Orient pour aider les partis à trouver un accord. Et c'est donc Hillary Clinton et le ministre des Affaires étrangères égyptien Mohamed Amr qui ont annoncé dans une conférence de presse mercredi 21 novembre au Caire la trêve entre le Hamas et Israël.
La plupart des médias américains soulignaient jeudi 22 novembre le changement de stratégie du président derrière le déplacement de la secrétaire d'Etat au Moyen-Orient....
Obama a envoyé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton mardi 20 novembre en Israël pour assister aux négociations en vue d'un cessez le feu entre israéliens et le Hamas. Un geste fort qui montre l'importance des enjeux de ces négociations pour le président tout juste réélu qui espère renforcer son influence dans la région.
Après une semaine de violences de part et d'autres de la bande de Gaza et un attentat qui a fait plus de 21 blessés à Tel-Aviv ce jeudi 22 novembre, une trêve a finalement été annoncée ce soir par les Etats-Unis.
Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre israélien, a réaffirmé que l'engagement de Washington envers la sécurité d'Israël était "solide comme un roc".
Dès l'éruption des violences dimanche 11 novembre, Obama avait déclaré son soutien à l'Etat juif, en accusant le Hamas d'être à l'origine de la dégradation de la situation mais avait néanmoins critiqué l'éventualité d'une invasion de la bande de Gaza émise par Netanyahou. Après une semaine de violences et des négociations à la peine, le président américain, en déplacement en Asie en début de semaine avec sa secrétaire d'Etat, a finalement décidé de l'envoyer au Moyen-Orient pour aider les partis à trouver un accord. Et c'est donc Hillary Clinton et le ministre des Affaires étrangères égyptien Mohamed Amr qui ont annoncé dans une conférence de presse mercredi 21 novembre au Caire la trêve entre le Hamas et Israël.
La plupart des médias américains soulignaient jeudi 22 novembre le changement de stratégie du président derrière le déplacement de la secrétaire d'Etat au Moyen-Orient....
Médias américains: "the"revue de presse
7 novembre 2012
Les Américains ont donc reconduit Barack Obama pour un second mandat dans la nuit de mardi à mercredi 7 novembre lors d'un scrutin marqué par un retour en force des républicains dans l'ensemble du pays.
Une victoire courte mais sans appel
C'est vers 11h du soir, heure new yorkaise, que les chaînes de TV américaines ont annoncé la réélection du président sortant provoquant l'explosion de joie de centaines de milliers de militants pro Obama dans toute l'Amérique. La soirée électorale avait commencé trois heures plus tôt avec la fermeture des bureaux de la côte Est, puis du centre du pays pour terminer -décalage horaire oblige- avec la côte Ouest. Le suspens n'a pas été long puisqu'Obama est arrivé très tôt en tête dans la plupart desSwing States, les états indécis, ceux qui devaient décider de l'issue de l'élection, à commencer par l'Ohio et qu'il a tous remporté à l'exception de la Caroline du Nord -la Floride toujours en décompte devrait être remportée par Obama.
La victoire du président sortant avec 50% des voix contre 48 contre Romney est serrée mais bien plus évidente que ce que les sondages avaient prévu et notamment la possibilité de scénario catastrophe avec recompte des voix et/ou égalité parfaite entre grands électeurs. Obama a donc remporté la majorité du vote populaire et celui du collège électoral en totalisant 303 grands électeurs et 206 pour son adversaire.
Il remporte également la majorité au Sénat (51 démocrates contre 45 républicains) tandis que la Chambre des Représentants reste elle aux mains des Républicains. Mitt Romney est resté silencieux pendant près d'une heure et demi après les premières estimations avant de finalement reconnaître la victoire de son adversaire vers 1h du matin -permettant au président de donner à son tour un discours, celui de la victoire dans son fief de Chicago.
Les Américains ont donc reconduit Barack Obama pour un second mandat dans la nuit de mardi à mercredi 7 novembre lors d'un scrutin marqué par un retour en force des républicains dans l'ensemble du pays.
Une victoire courte mais sans appel
C'est vers 11h du soir, heure new yorkaise, que les chaînes de TV américaines ont annoncé la réélection du président sortant provoquant l'explosion de joie de centaines de milliers de militants pro Obama dans toute l'Amérique. La soirée électorale avait commencé trois heures plus tôt avec la fermeture des bureaux de la côte Est, puis du centre du pays pour terminer -décalage horaire oblige- avec la côte Ouest. Le suspens n'a pas été long puisqu'Obama est arrivé très tôt en tête dans la plupart desSwing States, les états indécis, ceux qui devaient décider de l'issue de l'élection, à commencer par l'Ohio et qu'il a tous remporté à l'exception de la Caroline du Nord -la Floride toujours en décompte devrait être remportée par Obama.
La victoire du président sortant avec 50% des voix contre 48 contre Romney est serrée mais bien plus évidente que ce que les sondages avaient prévu et notamment la possibilité de scénario catastrophe avec recompte des voix et/ou égalité parfaite entre grands électeurs. Obama a donc remporté la majorité du vote populaire et celui du collège électoral en totalisant 303 grands électeurs et 206 pour son adversaire.
Il remporte également la majorité au Sénat (51 démocrates contre 45 républicains) tandis que la Chambre des Représentants reste elle aux mains des Républicains. Mitt Romney est resté silencieux pendant près d'une heure et demi après les premières estimations avant de finalement reconnaître la victoire de son adversaire vers 1h du matin -permettant au président de donner à son tour un discours, celui de la victoire dans son fief de Chicago.
Les points clés pour comprendre l'élection et le vote de ce soir
6 novembre 2012
Obama a envoyé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton mardi 20 novembre en Israël pour assister aux négociations en vue d'un cessez le feu entre israéliens et le Hamas. Un geste fort qui montre l'importance des enjeux de ces négociations pour le président tout juste réélu qui espère renforcer son influence dans la région.
Après une semaine de violences de part et d'autres de la bande de Gaza et un attentat qui a fait plus de 21 blessés à Tel-Aviv ce jeudi 22 novembre, une trêve a finalement été annoncée ce soir par les Etats-Unis.
Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre israélien, a réaffirmé que l'engagement de Washington envers la sécurité d'Israël était "solide comme un roc".
Dès l'éruption des violences dimanche 11 novembre, Obama avait déclaré son soutien à l'Etat juif, en accusant le Hamas d'être à l'origine de la dégradation de la situation mais avait néanmoins critiqué l'éventualité d'une invasion de la bande de Gaza émise par Netanyahou. Après une semaine de violences et des négociations à la peine, le président américain, en déplacement en Asie en début de semaine avec sa secrétaire d'Etat, a finalement décidé de l'envoyer au Moyen-Orient pour aider les partis à trouver un accord. Et c'est donc Hillary Clinton et le ministre des Affaires étrangères égyptien Mohamed Amr qui ont annoncé dans une conférence de presse mercredi 21 novembre au Caire la trêve entre le Hamas et Israël.
La plupart des médias américains soulignaient jeudi 22 novembre le changement de stratégie du président derrière le déplacement de la secrétaire d'Etat au Moyen-Orient.
Obama a envoyé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton mardi 20 novembre en Israël pour assister aux négociations en vue d'un cessez le feu entre israéliens et le Hamas. Un geste fort qui montre l'importance des enjeux de ces négociations pour le président tout juste réélu qui espère renforcer son influence dans la région.
Après une semaine de violences de part et d'autres de la bande de Gaza et un attentat qui a fait plus de 21 blessés à Tel-Aviv ce jeudi 22 novembre, une trêve a finalement été annoncée ce soir par les Etats-Unis.
Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre israélien, a réaffirmé que l'engagement de Washington envers la sécurité d'Israël était "solide comme un roc".
Dès l'éruption des violences dimanche 11 novembre, Obama avait déclaré son soutien à l'Etat juif, en accusant le Hamas d'être à l'origine de la dégradation de la situation mais avait néanmoins critiqué l'éventualité d'une invasion de la bande de Gaza émise par Netanyahou. Après une semaine de violences et des négociations à la peine, le président américain, en déplacement en Asie en début de semaine avec sa secrétaire d'Etat, a finalement décidé de l'envoyer au Moyen-Orient pour aider les partis à trouver un accord. Et c'est donc Hillary Clinton et le ministre des Affaires étrangères égyptien Mohamed Amr qui ont annoncé dans une conférence de presse mercredi 21 novembre au Caire la trêve entre le Hamas et Israël.
La plupart des médias américains soulignaient jeudi 22 novembre le changement de stratégie du président derrière le déplacement de la secrétaire d'Etat au Moyen-Orient.
Sandy met Romney dans l'embarras
31 Octobre 2012
SANDY - Il est un sujet sur lequel Mitt Romney et Paul Ryan se sont montrés très discrets depuis le passage lundi dernier de l'ouragan Sandy qui a ravagé la côte est américaine: ce sont les politiques d'urgence en cas de désastre naturel.
Interrogé en juin 2011 lors des primaires républicaines sur le financement et la gestion de cette politique, le "très conservateur" Romney, comme il s'était lui-même défini, avait proposé de transférer cette responsabilité fédérale aux états, et même évoqué une privatisation de ces services.
Aujourd'hui, Romney a décidé de mettre de côté sa campagne électorale pour venir en aide aux victimes du désastre. Il est apparu hier matin dans un rallye organisé à Kettiring dans l'Ohio, s'affichant auprès de volontaires venus récolter des dons, principalement de la nourriture, destinés à être distribués dans le New Jersey. Il s'est ensuite félicité devant un parterre de journalistes et de supporteurs de cet effort, qu'il a caractérisé comme "la manière américaine" ("the American Way").
SANDY - Il est un sujet sur lequel Mitt Romney et Paul Ryan se sont montrés très discrets depuis le passage lundi dernier de l'ouragan Sandy qui a ravagé la côte est américaine: ce sont les politiques d'urgence en cas de désastre naturel.
Interrogé en juin 2011 lors des primaires républicaines sur le financement et la gestion de cette politique, le "très conservateur" Romney, comme il s'était lui-même défini, avait proposé de transférer cette responsabilité fédérale aux états, et même évoqué une privatisation de ces services.
Aujourd'hui, Romney a décidé de mettre de côté sa campagne électorale pour venir en aide aux victimes du désastre. Il est apparu hier matin dans un rallye organisé à Kettiring dans l'Ohio, s'affichant auprès de volontaires venus récolter des dons, principalement de la nourriture, destinés à être distribués dans le New Jersey. Il s'est ensuite félicité devant un parterre de journalistes et de supporteurs de cet effort, qu'il a caractérisé comme "la manière américaine" ("the American Way").
Rien n'est encore gagné pour Romney ... ni pour Obama
24 octobre 2012Petite revue de presse américaine sur l'après-débat Obama-Romney.Le dernier débat, très attendu, hier soir, à Boca Raton, en Floride, portait sur la politique étrangère, la place et rôle des Etats-Unis dans le monde. Les deux candidats sont apparus solides et virulents l'un envers l'autre, Romney semblant aussi confiant que lors du premier débat et Obama aussi agressif que lors du second. Les principaux thèmes abordés ont été les enjeux de la superpuissance au Moyen-Orient, vis-à-vis des révolutions arabes (la Lybie et la Syrie), et les nouvelles formes de terrorisme qu'elles pouvaient engendrer, le conflit entre l'Iran et Israël, l'Afghanistan et la Chine.
Dès les premiers échanges du débat, le président sortant a défendu sa politique extérieure de "leadership puissant et durable et non pas imprudent et vague", accusant l'ancien gouverneur du Massachusetts "d'avoir tort sur toutes ses propositions". Ce dernier a critiqué l'influence décroissante des Etats-Unis dans le monde lors de ces quatre dernières années "gâchées" selon lui par la faiblesse de son commandant en chef.
Dès les premiers échanges du débat, le président sortant a défendu sa politique extérieure de "leadership puissant et durable et non pas imprudent et vague", accusant l'ancien gouverneur du Massachusetts "d'avoir tort sur toutes ses propositions". Ce dernier a critiqué l'influence décroissante des Etats-Unis dans le monde lors de ces quatre dernières années "gâchées" selon lui par la faiblesse de son commandant en chef.
Obama au pied du mur avant le dernier débat
22 octobre 2012Avant le débat du 4 octobre dernier, tous les commentateurs politiques dénonçaient la campagne médiocre du candidat Romney. Entre ses bourdes à l'étranger, ses feuilles d'impôts qu'il a mis des mois à révéler -en partie-, ses comptes en Suisse et dans les paradis fiscaux, les "47%" d'Américains "assistés", la voie semblait assez facile pour le président à un mois des élections.
Le premier duel de Denver, remporté contre toute attente par le candidat républicain devant un président sortant quasi inexistant, a radicalement changé la donne de cette élection et donné une seconde chance à Romney à deux semaines des élections.
La solide prestation d'Obama lors de la seconde confrontation face à Romney mardi dernier, qu'il a clairement dominé, dans le fond et la forme, n'a pas réussi à convaincre les médias ni les sondages qui donnaient hier soir les deux candidats au coude à coude avec 47% des voix. Jamais dans l'histoire politique du pays, les duels télévisés n'avaient eu telle influence sur l'évolution d'une campagne présidentielle -et même jusque dans les primaires républicaines que Romney a remporté avec les débats.
Le premier duel de Denver, remporté contre toute attente par le candidat républicain devant un président sortant quasi inexistant, a radicalement changé la donne de cette élection et donné une seconde chance à Romney à deux semaines des élections.
La solide prestation d'Obama lors de la seconde confrontation face à Romney mardi dernier, qu'il a clairement dominé, dans le fond et la forme, n'a pas réussi à convaincre les médias ni les sondages qui donnaient hier soir les deux candidats au coude à coude avec 47% des voix. Jamais dans l'histoire politique du pays, les duels télévisés n'avaient eu telle influence sur l'évolution d'une campagne présidentielle -et même jusque dans les primaires républicaines que Romney a remporté avec les débats.
Obama is back
17 octobre 2012
Le second débat, très attendu, entre Barack Obama et Mitt Romney, mardi soir à Long Island dans l'Etat de New York, a rassuré les démocrates qui ont pu apprécier un président sortant plus combattif et convaincant que lors de la dernière confrontation. Répondant en direct aux questions de citoyens sur les thèmes de l'économie, de l'immigration et de la Lybie, les deux candidats ont défendu leur programme et critiquer celui de leur adversaire devant quelques 70 millions de téléspectateurs.
Après une heure et demi de confrontation, Obama en est sorti vainqueur, mais Romney n'a pas démérité.
Ce fut un grand soulagement pour les supporteurs démocrates hier soir quand Obama a finalement su retrouver la verve et l'inspiration qui lui avait fait terriblement défaut il y a deux semaines à Denver lors de la première confrontation.
Le second débat, très attendu, entre Barack Obama et Mitt Romney, mardi soir à Long Island dans l'Etat de New York, a rassuré les démocrates qui ont pu apprécier un président sortant plus combattif et convaincant que lors de la dernière confrontation. Répondant en direct aux questions de citoyens sur les thèmes de l'économie, de l'immigration et de la Lybie, les deux candidats ont défendu leur programme et critiquer celui de leur adversaire devant quelques 70 millions de téléspectateurs.
Après une heure et demi de confrontation, Obama en est sorti vainqueur, mais Romney n'a pas démérité.
Ce fut un grand soulagement pour les supporteurs démocrates hier soir quand Obama a finalement su retrouver la verve et l'inspiration qui lui avait fait terriblement défaut il y a deux semaines à Denver lors de la première confrontation.
L'Ohio au centre de tous les débats
16 octobre 2012SWING STATE - Il y a deux thèmes qui concentrent toute l'attention des candidats, de leur partis et des médias ces dernières semaines aux Etats-Unis, ce sont bien-sûr les débats -le second des trois prévus entre Romney et Obama aura lieu ce soir 16 octobre- et... l'Ohio.
Et il est vraisemblable que tous les regards vont se pencher demain matin sur les résultatsdes derniers sondages dans cet état.
Cet état du Midwest américain situé sur la frontière canadienne au bord de la région des Grands lacs, n'est ni le plus riche, ni le plus grand, ni le peuplé (11 millions d'habitants);mais il est l'état qui, selon les statistiques et les commentateurs, donnera le prochain vainqueur des élections.
Dans le jargon politique américain, l'Ohio est un swing state, un état indécis politiquement, dans lequel la plupart des efforts des candidats se jouent à mesure que se rapproche l'échéance des élections.
Malgré le comeback du candidat républicain, la carte électorale du pays reste la même, avec neuf swing states: Floride, Virginie, Iowa, Colorado, Nevada, New Hampshire et Caroline du Nord, et l'Ohio... "La diversité économique et démographique et sociale" fait pourtant de cet état un "miroir assez juste du pays" et "c'est une raison pour laquelle il a historiquement été considéré comme important".
Aucun prétendant à la Maison Blanche n'a en effet été élu sans une victoire dans cet état depuis 1964, et jamais un républicain n'est devenu président sans avoir reçu le soutien des 21 grands électeurs -aujourd'hui réduits à 18- sur les 270 nécessaires.
Et il est vraisemblable que tous les regards vont se pencher demain matin sur les résultatsdes derniers sondages dans cet état.
Cet état du Midwest américain situé sur la frontière canadienne au bord de la région des Grands lacs, n'est ni le plus riche, ni le plus grand, ni le peuplé (11 millions d'habitants);mais il est l'état qui, selon les statistiques et les commentateurs, donnera le prochain vainqueur des élections.
Dans le jargon politique américain, l'Ohio est un swing state, un état indécis politiquement, dans lequel la plupart des efforts des candidats se jouent à mesure que se rapproche l'échéance des élections.
Malgré le comeback du candidat républicain, la carte électorale du pays reste la même, avec neuf swing states: Floride, Virginie, Iowa, Colorado, Nevada, New Hampshire et Caroline du Nord, et l'Ohio... "La diversité économique et démographique et sociale" fait pourtant de cet état un "miroir assez juste du pays" et "c'est une raison pour laquelle il a historiquement été considéré comme important".
Aucun prétendant à la Maison Blanche n'a en effet été élu sans une victoire dans cet état depuis 1964, et jamais un républicain n'est devenu président sans avoir reçu le soutien des 21 grands électeurs -aujourd'hui réduits à 18- sur les 270 nécessaires.
Joe Biden a fait son boulot
12 octobre 2012
Hier soir a lieu à Danville, Kentucky, le second débat de la campagne électorale américaine, et l'unique confrontation entre les deux "VP" ou vice président, Joe Biden en fonction depuis quatre au service d'Obama, et Paul Ryan, le jeune congressman, représentant Romney. Et du débat il y en a eu.
L'enjeu de ces 90 minutes de confrontation retransmis en direct par l'ensemble des chaines du pays, et quelques 70 millions de téléspectateurs était d'autant plus important que le premier débat, perdu par Obama, a profondément changé le cours de cette campagne avec un écart de plus serré entre les deux candidats.
Les Américains ont pu apprécier une confrontation assez houleuse entre les deux "veep" qui n'ont cessé de couper la parole sur les thèmes de la politique étrangère et de l'économie arbitrée par une journaliste, Martha Raddatz, bien plus présente et inspirée que dans le premier débat.
Hier soir a lieu à Danville, Kentucky, le second débat de la campagne électorale américaine, et l'unique confrontation entre les deux "VP" ou vice président, Joe Biden en fonction depuis quatre au service d'Obama, et Paul Ryan, le jeune congressman, représentant Romney. Et du débat il y en a eu.
L'enjeu de ces 90 minutes de confrontation retransmis en direct par l'ensemble des chaines du pays, et quelques 70 millions de téléspectateurs était d'autant plus important que le premier débat, perdu par Obama, a profondément changé le cours de cette campagne avec un écart de plus serré entre les deux candidats.
Les Américains ont pu apprécier une confrontation assez houleuse entre les deux "veep" qui n'ont cessé de couper la parole sur les thèmes de la politique étrangère et de l'économie arbitrée par une journaliste, Martha Raddatz, bien plus présente et inspirée que dans le premier débat.